Alors qu’il est totalement autorisé dans certains pays, le droit à l’avortement est restreint, voire complètement interdit dans d’autres. Zoom sur la situation.
Dans certains pays, choisir de pratiquer un avortement peut entraîner une peine de prison allant jusqu’à 40 ans, ou même des complications de santé graves pouvant mener à la mort.
Rappelez-vous qu’en 2019, l’affaire d’une jeune femme originaire du Salvador, condamnée à 30 ans de prison, avait fait les gros titres. Les juges l’accusaient d’avoir avorté volontairement, ce qui est considéré comme un homicide aggravé dans ce pays. Cette réalité se retrouve également dans d’autres nations.
En Thaïlande, l’avortement est souvent considéré comme un péché. Cependant, la jeunesse thaïlandaise est déterminée à faire évoluer cette perception.
L’IVG, un droit encore précaire
En 2020, l’accès à l’IVG reste très limité. Bien que de nombreux pays l’autorisent légalement, les normes culturelles et les pratiques sociales restreignent les choix des femmes, les empêchant d’accéder librement à cette procédure.
Lorsque l’IVG n’est pas complètement interdite, seuls des cas exceptionnels, tels que la mise en danger de la mère ou le risque de malformation du fœtus, sont acceptés pour justifier un avortement.
Actuellement, une vingtaine de pays interdisent totalement l’IVG, même en cas de viol, de danger pour la mère ou de malformation apparente du fœtus. C’est le cas au Nicaragua, aux Philippines, ainsi qu’au Congo et à Malte, où les femmes qui avortent risquent jusqu’à trois ans de prison.
Dans environ cinquante pays, l’IVG est autorisée lorsque la vie de la mère est en danger, selon France Inter. C’est le cas, par exemple, à Monaco, qui, malgré sa proximité avec la France, n’a pas légalisé l’avortement.
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