Kamala Harris, l’actuelle vice-présidente des États-Unis, est la candidate démocrate la mieux placée pour les prochaines élections présidentielles. Quelle est la valeur de sa fortune ?
Kamala Harris a fait l’histoire en devenant la première femme noire vice-présidente des États-Unis en 2020. En quatre ans, la Californienne et le président Joe Biden ont collaboré étroitement. Cependant, la campagne présidentielle a pris une tournure difficile pour le président en exercice. Lors d’un débat avec l’ancien président Donald Trump, qui a été condamné par la justice, Joe Biden est apparu affaibli et confus. Bien qu’il ait initialement affirmé qu’il ne se retirerait pas de la course, il a finalement suivi les conseils de ses conseillers et passé le flambeau à sa vice-présidente, Kamala Harris. La femme de Doug Emhoff pourrait donc devenir la prochaine présidente des États-Unis. Voici un aperçu de la fortune de cette ancienne avocate.
Kamala Harris, ancienne procureure de Californie
Depuis son investiture en tant que première vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris vit avec son mari, Douglas Emhoff, au Number One Observatory Circle à Washington, résidence officielle des vice-présidents américains. Cependant, l’ancienne procureure de Californie possède également un portefeuille immobilier impressionnant. Selon Vanity Fair, elle détient trois propriétés, dont une maison avec piscine à Los Angeles et un appartement de 150 mètres carrés à Washington, acquis pour plus d’un million de dollars. Son mari, Douglas Emhoff, un ancien avocat, possède également un patrimoine immobilier substantiel, avec une maison de 100 mètres carrés dans un quartier huppé de Los Angeles. Selon la société immobilière Zillow, le patrimoine total du couple serait estimé à huit millions de dollars.
La fortune du couple va au-delà de leurs biens immobiliers. En tant que vice-présidente, Kamala Harris reçoit un salaire brut de 230 000 dollars par an. Elle a également écrit plusieurs livres, générant des droits d’auteur pouvant atteindre 450 000 dollars chaque année. Pour éviter tout conflit d’intérêts potentiel, leur fortune est placée dans des fonds d’investissement, et ils n’ont pas investi dans des actions individuelles. Cependant, ils détiennent des parts dans des actions cotées en bourse, notamment via Vanguard et iShares. En 2023, le couple Harris-Emhoff a déclaré un patrimoine de 4,76 millions de dollars hors immobilier, les déclarations de revenus étant accessibles au public aux États-Unis. Douglas Emhoff, quant à lui, est passionné de trading, un hobby qui aurait permis de doubler leur patrimoine ces dernières années. Si elle est élue présidente, Kamala Harris pourrait percevoir un salaire annuel de 400 000 dollars, sans compter les allocations pour son logement et ses frais de déplacement officiels.
À lire aussi :Simone Veil, Alexandria Ocasio-Cortez, Kamala Harris… Ces femmes politiques qui dirigent le monde
Elle pourrait devenir la première présidente des États-Unis
Après le retrait de Joe Biden de la course à la Maison-Blanche, Kamala Harris a pris la parole sur son compte Instagram. Elle a exprimé son désir d’unir un pays divisé pour contrer Donald Trump, candidat du Parti républicain. La vice-présidente a déclaré : « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour rassembler le Parti démocrate – et notre nation – afin de vaincre Donald Trump et son programme extrême pour 2025. » Son mari, Douglas Emhoff, a quitté son poste d’avocat en 2020, suite à la victoire de Joe Biden aux élections présidentielles, afin d’éviter tout « conflit d’intérêt ».
Dans une lettre ouverte à ses concitoyens, Joe Biden a exprimé son soutien à la candidature de Kamala Harris pour la présidence des États-Unis. La Californienne de 59 ans pourrait devenir la première femme présidente du pays, bien que sa candidature ne soit pas encore officielle. En effet, le Parti démocrate, dont elle fait partie aux côtés de Joe Biden, doit l’élire en tant que représentante. L’élection se déroulera lors de la Convention démocrate à Chicago, le 19 août prochain.
2 commentaires
Kamala Harris continue de jouer un rôle clé dans la politique américaine, surtout dans un contexte où son leadership est plus nécessaire que jamais.
Sa capacité à rassembler des voix divergentes et à défendre les droits des femmes et des minorités est essentielle